| | ESAAT Roubaix:le Rectorat privatise les formations! PETITION | |
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neo Invité
| Sujet: ESAAT Roubaix:le Rectorat privatise les formations! PETITION Lun 12 Fév - 13:27 | |
| Je fais suivre, ça me semble important d'apporter notre soutien. neo
A signer et à faire tourner Marie
Ci aprés l’adresse du site d’ information et de pétition en ligne du personnel de l’ESAAT (Ecole supérieure des Art appliqués et du textile)de Roubaix (59) qui fait suite à la décision du recteur : le transfert du pôle textile de l’établissement au secteur privé (formations, locaux, matériel, enseignants ) .
Infos + pétition à signer en ligne: http://esaatprivatisee.free.fr/accueil.html
Communiqué des personnels de l’ESAAT
ESAAT : Non à la privatisation de l’école publique !
Le 30-01-07 Ecole supérieure d’arts appliqués et textile - ROUBAIX
non a la suppression de sections textiles dans le public et a la privatisation de la formation ! Non aux suppressions de postes ! Non au gÂchis de COMPETENCES, de savoirs et à la casse du service public d’EDUCATION !
Le personel de l’esaat se mobilise : Assemblée générale le mercredi 7 février à 18h
Appel à la grève et manifestation intersyndicale au niveau national le jeudi 8 février.
Une pétition internet et papier est en préparation. Journée d’action propre à l’ESAAT est prévue pour le mardi 13 février .
Le contexte change On nous dit que le secteur textile est en crise, et il est vrai que les entreprises du textile délocalisent : le Nord-Pas-de- Calais est particulièrement touché. Dans le même temps, les dirigeants du secteur nous disent qu’ils veulent moderniser et participer à la « révolution industrielle » des textiles techniques qui aurait déjà généré 9000 emplois dans la région (Voix du Nord du 11/01/07).
Alors, pourquoi est-ce le moment que choisit le Recteur pour fermer purement et simplement les dernières sections textiles de L’ESAAT : BTS ennoblissement et tissage ? (les autres formations, bonneterie et filature, ayant fermé progressivement) Prétexte : les problèmes de recrutement, les formations qui ne seraient plus « attractives »
Le même Recteur en profite pour transférer élèves, espaces, matériels... au secteur privé !
Pour les étudiants actuels, cela se traduirait par une première année dans le public... et une seconde année, dès la rentrée prochaine, dans le privé, sans changer de lieu ! Rupture de contrat de la part du public ; pour les étudiants, un BTS en alternance au rabais avec environ moitié moins d’heures d’enseignement général et professionnel : c’est scandaleux !
Pourtant, le secteur textile emploie encore plus de 20 000 personnes dans la région et les titulaires des différents BTS textiles de l’ESAAT s’insèrent facilement dans le milieu professionnel.
Si on assiste aujourd’hui à une désaffection des candidatures en BTS, la fermeture des bacs techno et d’autres formations de BT y a largement contribué. Le recrutement qui ne posait pas de problèmes majeurs lorsqu’il était « géré » par l’école a brusquement et étrangement chuté voire disparu lorsque le rectorat a informatisé le système. Les rumeurs persistantes de fermetures ont amplifié le phénomène et ont achevé de démotiver les derniers candidats.
Et que dire du manque d’appui de la profession ? Le transfert du public au privé n’est-il pas une manière pour la profession d’avoir la main-mise sur la formation ? Sans parler des financements régionaux qui pourraient en découler. D’autant que la Région mise et investit dans la création d’un pôle de compétences dédié notamment aux textiles innovants. L’école aurait pu aussi en profiter ...
Une privatisation d’une partie de l’école, de la formation et plus globalement du service public d’éducation. La Région aussi privatise : les locaux, tout comme le matériel ont coûté plusieurs millions à la région et au contribuable et elle n’hésite pas à les transférer au privé.
Le plan du Recteur et de la Région se dessine ainsi : l’organisme repreneur serait le CIA-Gafit, centre d’apprentissage qui n’a encore aucun BTS, mais qui serait en mesure, par on ne sait quel miracle, de dispenser toutes les formations qui existaient initialement à l’ESAAT. Il profiterait des espaces et matériels voire de quelques enseignants (sous un improbable statut) de l’école, s’accaparant une partie de son identité, de sa spécificité et son histoire.
Des postes qui vont disparaître. Soumis aux aléas de la conjoncture économique, c’est tout un dispositif éducatif, de savoir-faire, de compétences, d’outils qui disparaîtraient. En terme de postes : six équivalents temps plein supprimés, selon le rectorat ! L’école, la formation professionnelle n’a pas vocation à se soumettre aux fluctuations du marché même si la formation professionnelle évolue et s’actualise en fonction des réalités des professions et des technologies.
Une mise à disposition de locaux qui prive l’école de toute perspective d’évolution de ses formations. Si une partie de l’Esaat est annexée par le secteur privé, on peut se demander ce que deviendrait l’école... Le secteur textile représente au moins la moitié de la surface de l’école, et, déjà, un certain nombre d’activités se déroule dans des ateliers partagés avec d’autres sections. L’établissement est au maximum de son « taux d’occupation », comment avoir de nouvelles perspectives d’évolution dans ce contexte ?
Sous prétexte d’économies, il est scandaleux que le Recteur aussi bien que la Région bradent la formation !
Le personnel de l’Esaat, Syndiqués et non syndiqués réuni en assemblée générale, le 30 janvier 2007 |
| | | Trinity Rang: Administrateur
Nombre de messages : 221 Age : 47 Localisation : Blois Date d'inscription : 07/10/2004
| Sujet: Re: ESAAT Roubaix:le Rectorat privatise les formations! PETITION Mer 14 Fév - 18:14 | |
| - neo a écrit:
- Je fais suivre, ça me semble important d'apporter notre soutien.
neo
A signer et à faire tourner Marie
Ci aprés l’adresse du site d’ information et de pétition en ligne du personnel de l’ESAAT (Ecole supérieure des Art appliqués et du textile)de Roubaix (59) qui fait suite à la décision du recteur : le transfert du pôle textile de l’établissement au secteur privé (formations, locaux, matériel, enseignants ) .
Infos + pétition à signer en ligne: http://esaatprivatisee.free.fr/accueil.html
Communiqué des personnels de l’ESAAT
ESAAT : Non à la privatisation de l’école publique !
Le 30-01-07 Ecole supérieure d’arts appliqués et textile - ROUBAIX
non a la suppression de sections textiles dans le public et a la privatisation de la formation ! Non aux suppressions de postes ! Non au gÂchis de COMPETENCES, de savoirs et à la casse du service public d’EDUCATION !
Le personel de l’esaat se mobilise : Assemblée générale le mercredi 7 février à 18h
Appel à la grève et manifestation intersyndicale au niveau national le jeudi 8 février.
Une pétition internet et papier est en préparation. Journée d’action propre à l’ESAAT est prévue pour le mardi 13 février .
Le contexte change On nous dit que le secteur textile est en crise, et il est vrai que les entreprises du textile délocalisent : le Nord-Pas-de- Calais est particulièrement touché. Dans le même temps, les dirigeants du secteur nous disent qu’ils veulent moderniser et participer à la « révolution industrielle » des textiles techniques qui aurait déjà généré 9000 emplois dans la région (Voix du Nord du 11/01/07).
Alors, pourquoi est-ce le moment que choisit le Recteur pour fermer purement et simplement les dernières sections textiles de L’ESAAT : BTS ennoblissement et tissage ? (les autres formations, bonneterie et filature, ayant fermé progressivement) Prétexte : les problèmes de recrutement, les formations qui ne seraient plus « attractives »
Le même Recteur en profite pour transférer élèves, espaces, matériels... au secteur privé !
Pour les étudiants actuels, cela se traduirait par une première année dans le public... et une seconde année, dès la rentrée prochaine, dans le privé, sans changer de lieu ! Rupture de contrat de la part du public ; pour les étudiants, un BTS en alternance au rabais avec environ moitié moins d’heures d’enseignement général et professionnel : c’est scandaleux !
Pourtant, le secteur textile emploie encore plus de 20 000 personnes dans la région et les titulaires des différents BTS textiles de l’ESAAT s’insèrent facilement dans le milieu professionnel.
Si on assiste aujourd’hui à une désaffection des candidatures en BTS, la fermeture des bacs techno et d’autres formations de BT y a largement contribué. Le recrutement qui ne posait pas de problèmes majeurs lorsqu’il était « géré » par l’école a brusquement et étrangement chuté voire disparu lorsque le rectorat a informatisé le système. Les rumeurs persistantes de fermetures ont amplifié le phénomène et ont achevé de démotiver les derniers candidats.
Et que dire du manque d’appui de la profession ? Le transfert du public au privé n’est-il pas une manière pour la profession d’avoir la main-mise sur la formation ? Sans parler des financements régionaux qui pourraient en découler. D’autant que la Région mise et investit dans la création d’un pôle de compétences dédié notamment aux textiles innovants. L’école aurait pu aussi en profiter ...
Une privatisation d’une partie de l’école, de la formation et plus globalement du service public d’éducation. La Région aussi privatise : les locaux, tout comme le matériel ont coûté plusieurs millions à la région et au contribuable et elle n’hésite pas à les transférer au privé.
Le plan du Recteur et de la Région se dessine ainsi : l’organisme repreneur serait le CIA-Gafit, centre d’apprentissage qui n’a encore aucun BTS, mais qui serait en mesure, par on ne sait quel miracle, de dispenser toutes les formations qui existaient initialement à l’ESAAT. Il profiterait des espaces et matériels voire de quelques enseignants (sous un improbable statut) de l’école, s’accaparant une partie de son identité, de sa spécificité et son histoire.
Des postes qui vont disparaître. Soumis aux aléas de la conjoncture économique, c’est tout un dispositif éducatif, de savoir-faire, de compétences, d’outils qui disparaîtraient. En terme de postes : six équivalents temps plein supprimés, selon le rectorat ! L’école, la formation professionnelle n’a pas vocation à se soumettre aux fluctuations du marché même si la formation professionnelle évolue et s’actualise en fonction des réalités des professions et des technologies.
Une mise à disposition de locaux qui prive l’école de toute perspective d’évolution de ses formations. Si une partie de l’Esaat est annexée par le secteur privé, on peut se demander ce que deviendrait l’école... Le secteur textile représente au moins la moitié de la surface de l’école, et, déjà, un certain nombre d’activités se déroule dans des ateliers partagés avec d’autres sections. L’établissement est au maximum de son « taux d’occupation », comment avoir de nouvelles perspectives d’évolution dans ce contexte ?
Sous prétexte d’économies, il est scandaleux que le Recteur aussi bien que la Région bradent la formation !
Le personnel de l’Esaat, Syndiqués et non syndiqués réuni en assemblée générale, le 30 janvier 2007 Bein tiens... et nous à quand notre privatisation... nous allons bientôt faire payer nos consultations (bein oui ça va s'appeler comme ça après)... | |
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