http://q.liberation.fr/pdf/20090527/12496_.pdf
Proposition n° 20 : Faire des établissements le lieu privilégié de
l’orientation et y rapatrier les conseillers d’orientation-psychologues.
Proposition n° 22 : À terme, confier les centres d’information et
d’orientation aux régions et décentraliser la gestion des conseillers d’orientation psychologues.
Morceau choisi :
● Des conseillers d’orientation affectés dans les établissements et au recrutement élargi
Les conseillers d’orientation-psychologues (COP) devraient être rapatriés dans les établissements scolaires. Il s’agit d’une préconisation essentielle, se déclinant en plusieurs mesures et visant à mettre fin à une situation où les parents d’élèves « regrettent l’incapacité des COP » (2).
Actuellement, les 3 784 conseillers COP n’interviennent que pour 60 % de
leur temps dans les établissements scolaires, car, le reste du temps, ils travaillent
dans les 574 centres d’information et d’orientation et leurs annexes où ils accueillent les jeunes en entretien individuel ou les aident à établir leur projet professionnel en recourant à des logiciels informatiques spécialisés. Ils y exercent leurs activités de conseil sous l’autorité purement fonctionnelle des directeurs de centres d’information et d’orientation, qui ne disposent d’aucun pouvoir hiérarchique sur eux.
Cette situation n’est pas satisfaisante, car les conseillers ’orientation psychologues devraient, en toute logique, être affectés dans les établissements pour former l’équipe pédagogique à ’orientation et aider les collèges et les lycées à définir leur politique dans ce domaine.
Cela aurait pour conséquence de soumettre ces conseillers à l’autorité hiérarchique des proviseurs de lycées ou des principaux de collège. Comme le fait
observer notre collègue par M. Frédéric Reiss, dans son avis sur le projet de loi de
finances pour 2008, les chefs d’établissement pourraient ainsi définir précisément le service hebdomadaire des COP, afin de mettre un terme à la véritable anomalie que constitue leur emploi du temps « pour le moins libéral » (1). Treize heures et dix minutes de leur temps de travail hebdomadaire, fixé à quarante heures et quarante minutes, sont en effet laissées à leur libre appréciation notamment pour leur permettre de se documenter et de se former.
Rien de neuf en somme ...